La troisième –et dernière- journée du 46e Congrès de l’AAQ s’est déroulée avec tout autant de succès que les deux précédentes!

Avec une appréciation soulignée pour la présentation de Bibliothèque et Archives Canada concernant les projets en cours d’élaboration de l’Institution, les membres de l’association débutaient la journée en se tournant vers l’avenir de la discipline archivistique. La couverture médiatique de l’évènement étant scindée entre trois reporters, la documentation de la session étudiante me fut décernée.

Quatre étudiants se penchèrent sur leur expérience universitaire. Tout d’abord, la conférence « l’ADN comme support d’archivage » était présentée par Michel Chartier de l’Université de Montréal. Ce fut l’occasion de nous dévoiler les concepts et les méthodes entourant ce procédé prometteur. Ensuite, Youri Chartrand, de l’Université de Montréal, s’est entretenu avec les participants du Congrès au sujet de la préparation d’un don d’archives privées pour Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Plus spécifiquement, il s’intéressa à l’acquisition du fonds d’archives de Lise Watier tout en ponctuant son analyse des démarches relatives à l’opération avec de précieux conseils. Par après, « La modélisation des processus d’affaires au service de l’analyse diplomatique » fut abordée par David Lesieur de l’Université de Montréal et enfin, Tchintchin Rodolphe, de l’Université Laval s’attarda aux archives des Archives du Ministère du plan et du développement de la République du Bénin. Les quatre thématiques tirées des conférences et issues de différents horizons dressèrent un portrait encourageant de l’importance de plus en plus marquée du rôle de l’archiviste.

Les présentations qui suivirent s’orientèrent principalement autour de l’implantation de système de gestion électronique des documents au sein de grandes organisations. Que ce soit par la conférence de France Paul de l’Université de Sherbrooke, intitulée « la gestion numérique du dossier actif des employées et employés de l’Université de Sherbrooke – la contribution du secteur de la gestion des documents administratifs et archives », par celle de Nathalie Gagnon et de Nicole Fournier d’Industrielle Alliances au sujet des « contraintes comme moteur à la créativité : expérience en GID chez IA » ou par celle de Xavier Lajule de l’Université d’Ottawa à propos d’«un modèle pour utiliser les ressources informationnelles dans les organisations selon leurs relations sémantiques », le besoin d’utiliser des outils technologiques afin de mieux structurer l’archivistique d’aujourd’hui était au cœur du sujet.

Au cours d’un diner délectable, Diane Baillargeon, présidente du comité organisateur prononça un éloquent discours où elle profita de l’occasion pour remercier les participants du congrès. Elle passa ensuite le flambeau à Jonathan Guilbault qui présidera l’organisation du 47e Congrès annuel de l’AAQ sur le thème de « la puissance des archives : investir, rentabiliser et performer ».

L’après-midi fut dédié aux « archives et legs des communautés religieuses : défis et solutions ». Au sein de la conférence de Thérésa Rowat, des archives Jésuites au Canada, comme de celle de Marie-Josée Morin, du Comité de soutien multidisciplinaire de la TCARM et Service des archives de la congrégation de Notre-Dame ou de celle de Élaine Sirois des archives Deschâtelets-NDC, l’historiographie de certaines communautés religieuses, tout comme les enjeux qui leur sont relatives furent expliqués longuement.

Pour conclure la journée, une conférence de clôture « l’archiviste ou le maillon fort de la mémoire » a mis de l’avant Marie-Anne Chabin d’Archives 17 où l’on discuta de la mission des archivistes ainsi que de la transformation de leur mandat en lien avec l’évolution des technologies et de la masse d’informations présentes dans nos sociétés.

Nicolas Chantigny, reporter